Provocation,
incompétence, naïveté ?
Des
faits.
L'ordre du jour de la réunion du Conseil Municipal
du 11 mai 2001, affiché le 4 mai 2001, annonçait
l'examen des Contrats d'Emploi Consolidé et d'Emploi
Solidarité.
La réunion du Conseil Municipal a bien eu lieu le vendredi
11 mai 2001.
Vendredi 18 mai 2001, je rencontre M. X concerné par
l'un des contrats.
M. X ignorait que l'on avait évoqué son contrat
lors de la réunion du Conseil Municipal du 11 mai mais
M. X sait à partir de ce moment pourquoi il est convoqué
par M. le Maire le lundi 21 mai 2001.
L'affichage du 'compte rendu ' restreint de cette réunion
est réalisé le samedi 19 mai 2001.
Il annonce la reconduction des deux contrats pour un an.
Mme la Responsable des Ressources Humaines me téléphone,
lundi 21 mai 2001 après midi et s'enquiert de ce que
j'ai pu dire à M. X (ce dernier était stressé,
n'avait pas dormi depuis deux jours et elle-même avait
été déstabilisée)
Qu'est
ce que l'on apprend ?
Si des candidats OEA avaient été élus,
cette question aurait été à l'ordre du
jour de la réunion du 13 avril 2000 sachant qu'il faut
deux mois pour entériner une décision au niveau
de la DDTE.
Si l'information avait été totale et la communication
réelle, M. X aurait su que l'on allait évoquer
son contrat avant le 11 mai 2001 ; peut-être aurait-il
déjà su le 18 mai 2001 ce que tout le monde
pouvait savoir le samedi 19 mai 2001 !
Que
fait votre serviteur dans cette histoire ?
Il a rencontré M. X et lui a demandé où
en est son contrat ? Il lui a révélé
l'ordre du jour de la réunion et malgré toutes
ses "exigences de communication " il ne connaît
pas la décision prise par les élus. Désolé
de ne pouvoir en dire davantage, votre serviteur souhaite
bonne chance à M. X.
Analyse
Les élus ont manqué à leur engagement
de communication, y compris la plus élémentaire
: celle de parler avec le personnel communal [" accueil
et convivialité, c'est là dessus que nous serons
jugés " ( voir réunion du 20/04/2001 à
la mairie)].
Samedi matin 19 mai 2001, chaque administré est en
mesure de savoir que le contrat de M. X est prolongé,
(puisque c'est affiché !) mais M. X ne sait encore
rien de ce qui le concerne.
Lundi après midi 21 mai 2001, Madame la Responsable
de la gestion des personnels communaux me téléphone
pour se dédouaner
pour me déstabiliser
pour 'reprendre contact'
pour me rendre responsable du mal être de M. X
pour se déculpabiliser
pour
. ?
Questions ?
Roger Chatelard a-t-il le droit de parler aux employés
communaux ?
Comment se fait-il que M. X n'ait pas été mis
au courant de ce que tout administré pouvait savoir
?
Pourquoi
10 jours entre
la décision (11 mai 2001) et l'annonce à l'intéressé
(21 mai 2001) ?
Est-ce de la " nouvelle communication " respectueuse
des individus ?
Pourquoi avoir étoffé le CCAS avec des gens
qualifiés dans l'insertion ? (décision du CM
du 11 mai 2001)
Pour les élus , les employés à titre
précaire (CES, CEC,
) ne sont-ils pas des personnels
dont il faut faciliter l'insertion ?
Comment fonctionne la communication entre les élus
et le personnel communal ?
Comment peut fonctionner, dans ces conditions, cette "
communication " entre les élus et les administrés
?
Pourquoi l'adjointe chargée des ressources humaines
téléphone-t-elle à votre serviteur ?
Quel était le but recherché ?
Faut-il étoffer la structure du Conseil Municipal avec
un cinquième adjoint ?
Que
ceux qui ont des réponses veuillent bien me les donner
!
Ne me dîtes pas qu'il y a eu erreur !
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