Préambule
: La commande par lancien Conseil Municipal dune
publication relatant les évènements marquants
de la commune au XXième siècle é tait
un défi pour qui nest pas historien. Le texte
que jai proposé à la commission Communication
et qui suit, est lexpression de l écoute
de quelques Vincentinois. Si des informations sont à
préciser, sachez que vous pouvez me contacter. Un dialogue
constructif permettra déclairer notre histoire
locale.
SAINT VINCENT DE BOISSET
Quelques échos du XX ème siècle
La commune dune superficie de 411 hectares se situe
à 300 m. daltitude.
Propriétés
communales : terrains et bâtiments
Lécole actuelle occupe le site depuis son ouverture
en 1889. Des travaux importants et agrandissements successifs,
moyennant des achats de terrains ont eu lieu en 1953, 1961
(fermeture du préau), 1963 (aménagement du préau),
1972 (nouveau bâtiment), 1988 (locaux pour une 5ième
classe).
Cest
en août 1904 que le projet de transfert du cimetière,
situé alors autour de léglise, fut adopté
; ce nest quen 1911, avec la première inhumation
( Articot Philiberte épouse Marchand) quil fut
réalisé. La décision de suppression de
lancien cimetière fut prise en 1920.
La
cure et léglise devinrent propriété
communale, comme partout en France, en 1905 ; mais cest
en 1906 que le premier loyer fut perçu (payé
par le curé de lépoque Duperray).
Léclairage
électrique de léglise eut lieu en 1937
suite aux dons des paroissiens . Lhorloge date de 1969.
Les cloches, elles furent électrifiées en 1998
par une participation conjointe des paroissiens et du budget
communal
En
1982, cest la mise en réserve foncière
par la Préfecture, pour la Commune du château
et de certains bâtiments dexploitation.
Le
terrain de la Zone dActivités, 50 000 m2, fut
acquis en 1991 ; à ce jour, il reste environ 10 000
m2 pour accueillir de nouvelles industries.
Parmi
les achats importants, le domaine des Rippes le fut en 1990
mais revendu à son ancien propriétaire en 1993
lors dune transaction qui permit à la municipalité
dacquérir le site de la Chamary (ferme, terrains
attenants, pigeonnier, stabulation).
Si
au début du siècle la mairie se trouvait avec
le bâtiment Maison décole cest
le 14 février 1992 que fut inaugurée la nouvelle
mairie à la place de lancienne cure.
A
la même époque, en 1992 cest la Maison
des Surs qui complète les investissements communaux,
maison des Surs qui fut partiellement détruite
par un incendie, le 9 octobre 1993 avant de retrouver sa fonction
actuelle en 1995. fonction de Salle des Fêtes et de
salles de réunions.
A
ce jour la commune est également propriétaire
de terrains autour des bâtiments des Rippes, des terrains
de tennis et dun tènement de terrain situé
en bas du traiteur, à la Chamary.
Aménagements
: Un bâtiment accueillant la stabulation libre situé
le long de 2x2 voies est lossature de la salle des sports
qui appartient aujourdhui au SIVU. Un terrain dentraînement
pour le football a été crée en 1995.
Habitat
:
Lhabitat de
la commune est ce que lon peut appeler un habitat dispersé.
Au début du siècle deux pôles» :
« mairie - école » et « église-maison
des surs »
Les
premières règles durbanisme datent de
1904 dans la commune en application de la loi du 15 février
1902 et les premiers permis de construire délivrés
officiellement le furent en 1963
Un plan durbanisme simplifié est proposé
en 1969 mais en 1972 le Plan dOccupation des Sols de
Saint Vincent de Boisset ne correspond pas aux directives
du SDAU qui souhaite urbaniser la commune. Le Schéma
Directeur dAménagement et dUrbanisme de
lAgglomération Roannaise ne sera révisé
quen 1987.
Cest en 2000 quest révisé le POS
adopté en 1989 dont la responsabilité incombe
à la collectivité locale depuis 1983.
Le château, propriété privée, en
reste lun des bâtiments majeurs de la commune,
mais de nombreux lotissements privés virent le jour
durant les trente dernières années : Soleil
couchant, Adrian, Cherpin, Pluchot, Pion, Pivot, Sitelles,
Chaize, La Chamary, Danière,
Le
nom des lieux dits de la commune tels que nous les retrouvons
sur le cadastre datent du siècle dernier. Toutefois
nous trouvons dans le langage populaire des dénominations
comme Mévent, Hurlevent, La Louée, Bocquillon,
Au Sorbier, Le Grand Cellier, Maupetit ou encore Saint Vincent
léglise et Saint Vincent route de Pradines.
Evolution de la population : Référence INSEE
1901
: 391 habitants, 1911 : 376 habitants,
1921 : 295 habitants, 1926 : 277 habitants,
1931 : 291 habitants, 1936 : 289 habitants,
1946 : 268 habitants, 1954 : 281 habitants,
1962 : 368 habitants, 1968 : 431 habitants,
1975 : 554 habitants, 1982 : 656 habitants,
1990 : 811 habitants, 1999 : 878 habitants
A lheure actuelle, la densité est de 214 habitants
au km2.
Cest
en 1997 que les habitants choisirent, par une large consultation,
leur patronyme : Vincentinois.
Réseaux :
Eau :
Cest vers 1958 que les premiers habitants virent
arriver leau sur le robinet. Celle-ci arrivant de Pradines
put alimenter le haut de la commune (école,
jusque vers la maison Deckert)
Jusqualors les nombreuses sources de la commune alimentaient
grand nombre de foyers.
Electricité
:
Si le principe dune « lanterne publique »
devant la mairie date de 1908, ce nest quen 1937
que la fée électricité fit son entrée
à Saint Vincent de Boisset alors que le principe en
avait été accepté par le Conseil Municipal
dès 1936. La mairie, lécole et la cure
sont alimentées.
Eclairage
public :
Léclairage public voit sa première extension
inscrite en programmation en 1989, il sera réalisé
sur la place de la mairie, située à lépoque
vers lécole.
Gaz
:
Larrivée en 1993 permet lalimentation des
bâtiments communaux.
Téléphone
:
Cest le 15 novembre 1908 que le Conseil Municipal accepta
le principe dune liaison téléphonique
sur la commune ; téléphone public dont la réalisation
neut lieu quen 1912
Assainissement
:
1969 la DDA reçoit de la part du Conseil municipal
un projet dégout sur la commune car jusqualors
les égouts avaient un caractère privé.
La DDE reprend sans succès le projet. La lagune sera
inaugurée en 1990 alors que son projet de création
avait été adopté par le Conseil Municipal
en 1987 ; la première tranche de travaux a lieu en
1991.
Voies
de communications : chemins, routes, ...
Le chemin conduisant du "croisement Maupetit", aujourdhui
"Ruelle"jusquà la Goutte Danière
fut la première voie à être "goudronnée"sur
500 mètres probablement en 1934.
La 2x2 voies, voie express qui traverse notre commune a été
inaugurée en 1992 en présence du 1er ministre
de lépoque Pierre Bérégovoy .
Des voies privées appartenant à des lotissements
sont "tombées"dans le domaine public telles
les accès du Soleil Couchant.
La compétence de lentretien des voies communales
est toujours de la compétence des communes, mais depuis
1995, un programme annuel dinvestissement des voiries
dintérêt communautaire permet une approche
différente.
Nous sommes loin des travaux du cantonnier Oblette accompagné
de son chien Fidèle.
La
vie des Vincentinois :
Fêtes
religieuses :
Au début du siècle une fête religieuse
importante avait lieu en septembre ; cétait la
Fête
des Laboureurs et des Vignerons avec la bénédiction
des semences et des raisins. Cette fête est à
mettre en parallèle avec le pèlerinage de Vernay.
Cest en 1944 que Saint Vincent, patron de la paroisse
est célébrée en janvier pour la première
fois et en 1946 quest née la tradition de la
brioche offerte par une famille. Sa statue a été
réinstallée le 21 janvier 1996.
La célébration de la Fête Dieu
devant les deux reposoirs situés lun devant la
maison des surs, lautre sur le perron du château
Dumarest , ne persista que quelques années après
la 2ième guerre mondiale.
Les
Rogations furent célébrées jusque vers
1950. Démarrant à la Croix Calla, disparue depuis,
la procession conduisait à travers les champs les croix
de paille bénies.
Fêtes païennes :
Au début du siècle, tous les deux ans , au 14
juillet, une Rosière élue à
bulletins secrets reçoit une dot alimentée
par un legs de monsieur Auguste Fessy. Cette tradition sest
éteinte en 1948.
Cest
pour fêter le retour des prisonniers de guerre 39/45
que sinstaure la tradition du bal du 1er dimanche
de septembre au café Nugues . Cette date fut
retenue par la suite pour accueillir la Fête des Classes.
Cette dernière, organisée par le Comité
Inter Classes depuis 1979 perdure.
Tradition
ou non, cest le 14 juillet qui est retenu comme fête
de la commune depuis 1984, dabord vers lancienne
mairie avec en particulier lélection des Miss
Saint Vincent en 1986, 1987 et 1988.
Depuis 1994, sous la houlette de la municipalité, avec
laide de toutes les associations la fête se déroule
vers La Chamary.
En
1992, cest le passage du Tour cycliste féminin
du Roannais et cest le 3 septembre 1995 queut
lieu la seule Fête du pain au château.
Nouvelles
découvertes :
1901, invention
de la machine à laver mais ce nest que vers 1952
que le Curé Leroy met en service dabord deux
puis trois machines à laver Hoover, sur chariots. Celles-ci
sont déplacées de maisons en maisons et petit
à petit vont remplacer les laveuses qui elles aussi
allaient de maison en maison. La tradition veut que ces "laveuses"(à
lépoque, à Saint Vincent de Boisset, on
ne disait pas lavandières) aidaient particulièrement
les femmes "en couche". Certaines ont marqué
la vie locale comme "Fanchette", Mme Diguas
et Mme Cortier.
Au début du siècle, vers la Première
Guerre, cest le premier tracteur agricole qui uvre
sur le territoire communal, probablement chez Gonin. Ce dernier
aurait incité le charron Nugues a créer une
bineuse puis une débuteuse ceci afin de faciliter le
travail des vignerons.
Le « quotidien » des Vincentinois :
Cest en 1962 que cesse la fonction de garde champêtre
à Saint Vincent de Boisset avec Monsieur L. Cortier,
cette fonction avait été occupée par
M. Pelletias Claude ( -à 1907), puis par M. Gouttenoire
Georges.
Monsieur Cortier était également possesseur
dun trieur à grains qui allait de
fermes en fermes assurer des prestations de service.
Faut-il
parler de la légende des Satyres ? Plus sérieusement,
nous pouvons évoquer lan 1919, année de
la suppression du service postal le dimanche etlan 1962
année de la suppression de la taxe sur les chiens
Le
secrétariat de mairie fut longtemps tenu par des instituteurs
avant de lêtre par des agents territoriaux
Au début du siècle nous retrouvons M. Frachon,
puis Mme Pétrequin aidée de son mari, en 1932
Mme Guilhem aidée de son conjoint, en 1960 cest
Mme Ivanoff qui assure cette fonction aidée de son
mari. En 1987 Mme Stoffel devient la première secrétaire
de mairie, adjoint territorial. Lui succédera Mme Combettes
en 1992.
Au
cours de ce siècle onze maires ont présidé
le Conseil Municipal.
Cest
en 1944 que le Gouvernement provisoire institue le principe
du Droit de vote des Françaises, mais ce nest
quen 1945 que celles qui allaient devenir les Vincentinoises
vont utiliser pour la première fois ce droit, lors
des élections municipales
Le BAS, Bureau dAide Sociale, devient le CCAS, Centre
Communal dAction Sociale en 1987.
Cest
en 1944 que le Gouvernement provisoire institue le principe
du Droit de vote des Françaises, mais ce nest
quen 1945 que celles qui allaient devenir les Vincentinoises
vont utiliser pour la première fois ce droit, lors
des élections municipales
Loisirs
:
Cinéma
:Les films furent dabord projetés à la
Maison des Surs puis dans les cafés Joubert et
Nugue et enfin sous le préau de lécole.
A lorigine activité du Conseil Paroissial, financée
par les loyers perçus lors de lutilisation des
machines à laver, cest en 1960 quelle passe
sous la responsabilité du Sou des Ecoles.
Nombreux
furent les Vincentinois, petits ou grands, salariés
de la boucherie, enfants du Conseil paroissial, , enfants
de lécole qui purent bénéficier
de séjours au Mas de Londres dans lHérault,
propriété de J. Chaize.
Lactivité
théâtrale fut dès 1939, avec le Père
Migeot puis avec le Père Captier et la Troupe du Colombier
très présente sur la commune .
Les
Vincentinois et leur participation aux grands évènements
nationaux
Guerres
de 14/18 : La commune paya cher son tribut lors du premier
conflit mondial : 14 habitants y laissèrent leur vie.
Guerre du RIF : Un appelé, Henri Belot, né
à Saint Vincent de Boisset, participe comme ordonnance
dun chef de bataillon à la guerre du RIF. Cette
dernière de 1924 à 1926 opposa le Maroc à
la France. Ce militaire, rattaché à un groupe
daviation, participa à un unique combat le jeudi
1er octobre 1925 suite à une panne de véhicule
.
Guerre de 39/45 : Probablement 23 hommes furent mobilisés
en 1939/40, certains furent démobilisés rapidement
mais beaucoup furent faits prisonniers. Ces derniers ne furent
libérés quen 1945. Quelques familles arrivant
de la zone occupée sinstallèrent sur la
commune dès les premières années du conflit.
Un militaire de carrière, M. Dumarest, disparut en
Indochine. Une plaque apposée à lintérieur
du château commémore cet événement.
Le conflit dAlgérie appela deux enfants du pays
à participer à la guerre : il sagit dAndré
Danière , de Charles Duverger et de Fernand Guilhem.
Lactivité
économique de Saint Vincent de Boisset
Vignobles
:
On a coutume de dire que Saint Vincent de Boisset était
un pays de vigne, près de 350 hectares au début
du siècle !
Le Conseil Municipal demande dès 1901 la création
dune régie pour gérer les 5000 hl de vin
produit annuellement. En 1911, ce sont 2523 hl de vin mais
6277 hl en 1912 qui furent produits.
Le premier cuvage avec des cuves en béton fut implanté
au lieu-dit Le Grand Cellier par Monsieur
Gonin qui possédait également à Perreux
un cuvage avec des cuves en verre.
Ce viticulteur, lors du premier conflit mondial vendait une
cuvée de vin mousseux appelée « Chanteperdrix
» vin qui était consommé au
Moulin
Rouge ! Cest lépoque du Petit Beaujolais
!
Avant la guerre, le philloxéra fit son uvre.
On planta alors des Noa mais sa plantation fut
interdite après1945 Le vin issu dun raisin blanc
ou doré avec une grosse peau aurait eu
la particularité de « rendre fou ».
Longtemps le vin produit sur le territoire communal eut le
nom de Beaujolais voire de Bas Beaujolais. Les années
50 furent des années prospères, cétait
lépoque de la louée qui avait
lieu au lieu dit La Place. Les cépages couvraient envioron
150 hectares.
Les vendanges duraient quinze jours et nos viticulteurs, regroupés
au sein de lAssociation Vinicole roannaise, obtenaient
de bons produits. La dénomination VDQS exista sur la
commune jusquà ce que La Côte Roannaise
obtienne lappellation AOC vers 1976.
Monsieur Gillet obtint un premier prix en 1964 pour la production
dun Rosé Moelleux.
Aujourdhui seuls trois viticulteurs vincentinois produisent
mais un seul commercialise et les plants les plus souvent
trouvés sont le Saint Romain ou Gamay de Bourgogne.
Accompagnant les vignerons, des tonneliers étaient
nécessaires : Duverger, Laly mais lun des plus
célèbres fut Joanny Desportes.
Agriculture
:
Si au début du siècle on put compter jusquà
21 fermes sur la commune, en 2000 ce ne sont que 4 familles
que lon classera comme agriculteurs principaux.
Autres
:
Minoterie : Au début du siècle nous trouvons
la meunerie Bancillon qui oeuvrait dans le moulin du château
Dusauzey puis vint la famille Sabatin de 1907 jusquen
1980. Cest un incendie qui marqua la fin de lactivité.
On peut écrire que lorigine de lentreprise
de travaux publics, qui comporta jusquà 30 ouvriers
se situe en 1954 lorsque pour le compte de M. Chaize, la société
Goyard de Roanne, transformant un tracteur agricole Mac Cormick
en chargeur, un des ancêtres des pelleteuses actuelles.
Des commerces ambulants proposaient épicerie, boulangerie
jusquà une époque récente ; tel
le marchand de harengs sur son tricycle, etc
Monsieur Cortier, garde champêtre était également
possesseur dun trieur à grains qui
allait de ferme en ferme assurer des prestations de service.
Une autre activité ambulante a marqué
la commune : il sagit du sciage du bois à domicile
par M. Padot.
Une
décision municipale de 1908 fut de limiter le nombre
de cafés à trois et ce afin de préserver
la santé des habitants. Si le dernier café,
celui de Mme Cantat, ex café Joubert, a fermé
ses portes en 1999, il y eut à Saint Vincent de Boisset
trois cafés : celui de Nugues appelé Nugues
le Boquillon qui était également le charron
- maréchal ferrant . Il abritait un billard.
Avec des interruptions, un débit de boissons fut tenu
par la famille Rochard puis la famille Chaverondier, puis
par Mme Desportes, lépouse du tonnelier, jusquen
1935 et enfin par la famille Laurent de 1975 à 1992
qui tint également un restaurant.
A cet emplacement il y eut un commerce délectroménager
de 1972 à 1976
Cest
en 1951, par lassociation de MM. J. Chaize et A. Reynaud
que se créa la première boucherie qui allait
devenir le Saint Vincent. Installée depuis 1955 sur
son emplacement actuel cette activité eut jusquà
49 salariés.
Lactivité Traiteur dabord avec
Messieurs Chaize et Reynaud, puis le Saint Vincent avec M.
Besson, M. Bouqueton est pratiquée aujourdhui
par M. Dansard.
Sculpteur : Eucher Girardin ???
Poterie
:
M. Maupetit, un ouvrier de la poterie Picard du Coteau sinstalla
sur la commune. Il utilisait la matière première
retirée de la rivière Beaucrenne et son activité
dura jusquaux années qui suivirent la deuxième
guerre mondiale.
Le serrurerie Démurger est installée depuis
1972, le tapissier Dezayes depuis 1982.
Récemment
des structures industrielles de production, de services, de
négoces se sont installées sur la commune :
électricité, maçonnerie, chaudronnerie,
vente de véhicules , etc
.
La commune et les structures intercommunales :
La commune appartient au canton de Perreux, à la Communauté
des Pays de Perreux (depuis 1995) structure qui remplace le
SIVOM crée en 1904.
La compétence de la collecte et du traitement des ordures
ménagères est depuis cette année, communautaire.
La commune dhère à différents syndicats
tels en 1933 au Syndicat délectricité
de Parigny, Nandax, Boyer, Saint Priest La Roche, Vendranges
et Notre Dame de Boisset, puis au Syndicat Primaire Electrique
Intercommunal de la Côte Roannaise et enfin au SIEL
(Syndicat Intercommunal des Energies de la Loire).
Pour lalimentation en eau, le Syndicat Rhône Loire
Nord a accepté le rattachement de la commune.
La commune adhère au SIEPAR (Syndicat Intercommunal
dEtudes et de Programmation de lAgglomération
Roannaise) en 1987
Le SIVU (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique)
syndicat intercommunal déquipement sportif, regroupant
les communes de Notre Dame de Boisset et de Saint Vincent
de Boisset, est crée en 1998 ; Il prend alors possesion
de la Salle de Sports et des terrains attenants.
Les
écoles :
Lécole privée fut tenue par les religieuses
de lOrdre de Saint Joseph de Lyon jusquen 1905.
Lécole
publique eut pour directeurs Monsieur Frachon jusquen
1923, Madame Petrequin jusquen 1932, Madame Guilhem
jusquen 1959, Madame Ivanoff jusquen 1987, Madame
Loubert jusquen 1995, Mademoiselle Juge en 1995-96 et
depuis Madame Gouttefarde.
En 1904 leffectif de la classe atteint 49 élèves
ce qui pose le problème du mobilier prévu pour
accueillir 46 enfants. Ce nest qu en 1935 que
fut crée la deuxième classe. Lécole
a ouvert sa troisième classe en 1972, puis sa quatrième
classe en 1987. Cest de septembre 1988 à août
1993 que fonctionna la cinquième classe.
Cest en 1963 que fut crée le prix Louis Cherpin,
prix de bonne camaraderie attribué pour la première
fois en 1964. Il distingua chaque année jusquen
1987 les meilleurs camarades élus par leurs pairs dans
la classe terminale de lécole.
.
Cest le 25 septembre 1980 que sont servis les premiers
repas de la cantine scolaire. Cette même année
est mis en place un service de garderie matin et soir.
1996 voient les enfants de lécole, probablement
les premiers dans la région, fêter Halloween
dont lorigine remonte aux Celtes.
Les
associations :
Le Sou des Ecoles crée le 16 juin 1931 poursuit depuis
cette date son effort en direction des élèves
de lécole.
En 1967, nous assistons à la création du club
de basket Notre- Saint Vincent qui aujourdhui est devenu
le Boisset Basket Club.
En 1979 eut lieu la mise en place du Comité inter-classes
qui en 1984 donna naissance au Comité des fêtes.
Il participe chaque année activement à lanimation
de la commune. A coté de ses propres manifestations,
il apporte une aide matérielle et en personnels aux
différentes sociétés locales.
Lactivité du Loisirs Club date de 1979, année
de son premier spectacle de théâtre. Depuis le
Loisirs Club a accueilli une section danse, les rencontres
du jeudi, le modélisme, le club des Ados, le ping pong,
le club photo
La section de la FNACA, Fédération Nationale
des Anciens Combattants dAlgérie, depuis 1975
regroupe les anciens combattants dAFN. Son dynamisme
lui permet dapporter aide et réconfort à
ses nombreux adhérents quils soient de Saint
Vincent, de Notre Dame ou des communes limitrophes. La vie
de lassociation fut ponctuée dévènements
marquants : remise du drapeau le 6 mars 1977, inauguration
de la Place du Souvenir avec la découverte de la Plaque
19 mars 1962 Fin de la guerre dAlgérie
le 10 septembre 1995 , inauguration de la stèle Hommage
aux combattants dAfrique du Nord le 10 septembre
2000.
Le
Judo club fut crée en 1981 et eut une activité
jusquen 1994.
Les clubs de football PSV (Parigny Saint Vincent) depuis 1995
et le FCB (Football Club de Boisset) en 2000 utilisent le
terrain dentraînement du domaine de la Chamary
;
Lécole
de musique, crée en 1987 est opérationnelle
dès 1989 à Saint Vincent de Boisset
Le 4 octobre 1989, les Mercredis de Saint Vincent
sont crées, ils deviendront les « Ptits
Loups » en 1990.
En 1990, on parle dun club de Skate roller et un team
DDC Karting voit le jour en 1993
Lidée dune bibliothèque, ouverte
aux habitants, est lancée par le Conseil Municipal
le 4 avril 1977. Crée en 1978, celle-ci recevra régulièrement
en prêt des ouvrages de la Médiathèque
départementale, ouvrages qui complètent le fonds
de livres.
La paroisse de Saint Vincent de Boisset :
Si la paroisse de
Saint Vincent de Boisset fut longtemps autonome, depuis quelques
années elle appartient à un secteur paroissial
qui devrait dans un proche avenir regrouper une dizaine de
communes.
Les religieuses de la congrégation des Surs Saint
Joseph de Lyon eurent un rôle important au début
du siècle , que ce soit dans la prise en charge des
enfants les plus en difficultés, les soins à
domicile ou autres. Sur Jeanne, la dernière quitta
la commune en 1963.
Le Conseil paroissial a remplacé le Conseil de Fabrique
le 1er décembre 1907. Entre autres il organisa les
kermesses, autour de léglise jusque vers les
années 1965.
La loi sur la séparation de léglise et
de létat eut de nombreux retentissements sur
la vie des habitants et ce nest que bien plus tard que
leurs relations sapaisèrent.
Des prêtres résidèrent dans la commune
jusquen 1984. Nous pouvons citer lAbbé
Duperray du début du siècle jusquen 1915,lAbbé
Larue jusquen 1930, lAbbé Buffard jusquen
1937, lAbbé Migeat jusquen 1941, lAbbé
Pauze jusquen 1950, lAbbé Leroy jusquen
1958 et enfin lAbbé Captier jusquen 1984.
Depuis cette date ce sont succédés le Père
Besson ,curé de Perreux, puis les prêtres du
Coteau.
Cest sous limpulsion du Père Leroy que
se développa le cinéma.
|